mercredi 10 février 2016

Trepalium



Trepalium
Scénariste : Thomas Cailley
Genre : Science-fiction, drame
Acteurs principaux : Léonie Sigama, Pierre Deladonchamps
Format : 50 minutes

Synopsis :

Dans un proche futur, la population est séparée en deux par un mur. D’un côté, laZone, avec les 80 % de chômeurs, de l’autre, laVille et les 20 % d’actifs. Izia Katell vit dans la Zone où elle élève seule son fils et est sélectionnée par le gouvernement pour devenir une « employée solidaire » à Aquaville, du côté des actifs. Elle va travailler chez Ruben Garcia, ingénieur en dépollution dévoué à son travail, qui vit avec sa femme Thaïs et sa fille devenue mutique.


Présentation :

Izia Katell : mère célibataire prête à tout pour sortir son fils de la Zone qui les tue à petit feu, elle découvre que la Ville aussi a ses côtés sombres.

Thaïs Garcia : le stéréotype même d'une classe sociale dominante et dedaigneuse.

Ruben Garcia : père ambiguë qui tente de protéger sa famille parfois maladroitement.

Mon avis :

Étant une amatrice des séries d'arte, et ayant beaucoup entendu parler de cette série, je me suis lancée à l'aveugle dans ce nouvel univers.


Ma synthèse première serait de décrire ce monde comme le croisement entre Le Joyau, La Sélection, The Truman Show et Bienvenue à Gattaca. En effet, on retrouve la présence d'un mur, semblable aux cercles séparant les castes dans Le Joyau, qui sépare les actifs des chômeurs par une très nette et imperméable coupure. Tout comme dans Le Joyau, Izia n'est même pas considérée comme un être humain, ce qui rappelle la condition des mères porteuses. Ensuite, la place centrale du travail n'est pas sans rappeler La Sélection, avec la désignation des personnes par leur emploi. Pour finir, le côté mécanique et identique qu'ont tous les actifs me rappele The Truman Show, avec des tenues, des coupes, des attitudes identiques, de sorte que l'on ne puisse pas en théorie en remarquer un.



Cette série m'a rappelé mes cours de philosophie de terminale, tout en me passionnant. Ici tout se croise : la question du travail, de la politique, des médias ... Dès le premier épisode la problématique est posée : le travail libere-t'il? Trepalium me donne pas de réponses simple, se contentant de notre exposer les secrets des deux côtés. D'un côté les 80% d'inactifs rêvent de travailler et de la vie des actifs, alors que ceux-ci se battent chaque seconde de leur vie pour ce travail.


Je ne spoilerai pas mais en conclusion, cette satyre sociale fut un véritable coup de poing et je me suis déjà attachée aux personnages dont les interprètes offrent une performance à couper le souffle, et cette série est vraiment une pépite incroyable à découvrir d'urgence !


Ma note :

Impossible de m'arrêter - En cas de dimanche ennuyeux - Pourquoi pas - À suivre - Abandonnée

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